Décryptage du DIY à l’échelle (surréelle) du spatial
Le DIY, ou “Do It Yourself”, a su se frayer un chemin dans de nombreux domaines : bricolage, cuisine, couture, etc. Désormais, nous observons un nouvel essor du DIY dans une échelle pour le moins inhabituelle : le spatial. Oui, vous avez bien lu! Des passionnés et des entreprises ambitionnent de construire leur propre station spatiale miniature. Est-ce une utopie démesurée ou une future réalité tangible ?
Prenez le cas de PocketQube Shop, qui vend des kits pour construire des satellites miniatures. Lorsqu’ils sont assemblés, ces satellites peuvent effectuer des tâches moins complexes que leurs grands frères, mais néanmoins contribuer à la recherche spatiale. Un hobby pour certains, une révolution pour d’autres.
Témoignages : Ces amateurs qui construisent leurs stations spatiales miniatures
Il y a de cela quelques années, l’idée aurait paru folle. Aujourd’hui, c’est une réalité : des amateurs construisent leur propre station spatiale miniature.
Prenez Thomas Pedersen, un ingénieur danois qui a créé “Danish Space Challenge”. Il se penche, avec une équipe de bénévoles, sur la construction d’une station spatiale miniature qui pourrait être envoyée en orbite terrestre. Pedersen et son équipe constituent un parfait exemple de ce que nous pourrions qualifier d’amateurs éclairés, prouvant que le DIY spatial n’est plus un rêve démesuré.
Depuis le virtuel au réel : Vers une démocratisation du DIY spatial ?
Le DIY spatial est évidemment encore à ses balbutiements. Cependant, nous constatons une réelle volonté de le démocratiser, ce qui pourrait signifier une nouvelle étape importante pour l’exploration et la recherche spatiale.
Dans cette même lignée se situe l’entreprise “SatRevolution” basée en Pologne, qui propose des kits de fabrication pour les satellites. Le but ? Faciliter l’accès à l’espace pour le secteur privé, les universités et autres institutions. Rotating Reality, une autre entreprise ambitieuse, développe des kits pour stations spatiales grandeur nature, avec l’objectif de les rendre accessibles.
Si ces projets semblent ahurissants, ils sont le reflet d’un changement ambitieux et progressif dans notre façon de percevoir et d’interagir avec le spatial. Certains diront qu’il s’agit d’une brèche dans la dernière frontière, d’autres diront qu’il s’agit simplement d’une nouvelle ère de découverte. Seul le temps nous le dira. Pour l’instant, toutes les cartes restent à jouer. Voilà qui devrait suffire à nous encourager à envisager de nouvelles perspectives, sans jamais prétendre que nous avons atteint les limites de notre imaginaire, ni de notre technologie.